WALL STREET : impavide et marmoréen

ACTIONS OBLIGATIONS MARCHES TRACKERS BOURSE

Le marché américain fait toujours le pari que l'élection de Trump a véritablement créé un nouveau paradigme où les marchés de capitaux seront indéfiniment favorisés.
Pourtant, la réalité de la nouvelle Administration US, c'est plutôt le marécage des enquêtes et l'impossibilité d'incrémenter (pour le meilleur ou pour le pire) des changements réels de politique économique : suppression de l'Obama Care actuellement dans l'impasse, sans parler de la dénonciation de l'accord de Paris sur le climat.
Par ailleurs, les chiffres de la croissance US n'ont rien d'époustouflant, et le manque de salariés qualifiés (plus les freins nouveaux à l'immigration) ramènent le potentiel de croissance en-dessous de son optimum.
Cependant, l'euphorie boursière pourrait se poursuivre à Wall Street plus avant dans l'année, puisque des rumeurs prennent consistance sur le fait que la hausse des fed funds attendue en juin serait la dernière pour 2017. D'autant que 2 nouveaux directeurs de la Fed vont être nommés par Donald Trump et qu'on voit mal ces derniers s'opposer farouchement aux injonctions du président.
Aussi, en matière de pessimisme boursier, il vaut mieux se comporter comme Madame du Barry sur l'échafaud : encore une minute monsieur le bourreau...

ACTIONS SECTEURS MARCHES TRACKERS BOURSE

Dans une appréciation a contrario, les principales économies européennes restent dans une orientation positive portée par des concommittances conjoncturelles (France et Allemagne principalement) avec, pour exemple, le moral des entrepreneurs en France, boosté par le résultat des dernières élections présidentielles et les mesures économiques à venir au cours de la présidence Macron. Les problèmes du secteur bancaire européen, plus prégnants récemment en  Espagne ou en Italie arrivent à trouver des solutions avec la BCE, qui écorne à l'occasion ses grands principes sur le refus des aides gouvernementales.
En outre, Mario Draghi semble ne vouloir annoncer qu'une non-baisse des taux, ce qui revient à s'avancer à pas de loup vers le possible début du commencement d'un resserrement éventuelle de la politique monétaire de la BCE.
On voit donc les taux obligataires sur la zone euro se réduire de façon assez significative. Depuis la mi-mars la remontée des grands trackers oblig 10 ans atteint à présent les 4%.

Malgré des PER qu'on n'ose pas trop regarder, la poursuite de l'euphorie boursière sur le second semestre reste donc de l'ordre du possible.
 

Appartenance: 
Fonds - OPCVM