La Bourse, c'est un peu comme Madame Du Barry montant sur l'échafaud : "Encore un instant, Monsieur le bourreau".
Donc, on ne saurait nier que, techniquement, les craintes s'évaporant même sur les Obligs, et les marchés Actions :
- attendant en Europe que l'affirmation d'un conjoncture favorable poussent les titres à la hausse,
- et plein de confiance à Wall Street sur les effets de la réforme fiscale,
l'ensemble des valeurs mobilières est au beau fixe partout dans le monde..
Cependant, notons que la droite américaine va jouer son va-tout sur la réforme fiscale, Trump annonçant une croissance magique et Noël avant l'heure, dans un cadre budgétaire où le déficit tourne déjà autour de 700 md$.
Si ces belles promesses s'enlisent au Congrès... comme l'abolition de l'Obama Care...il faudra penser à attacher sa ceinture. Sans parler bien sûr du niveau des PER.
Autre petit détail : l'avionneur canadien Bombardier s'est vu imposer récemment des droits de douanes exorbitants pour ses ventes d'avions aux States. Le jour où Trump s'excitera pour de bon contre les ventes de Daimler et BMW...
