PLACEMENTS – L’OR, cette relique barbare qui, dans la crise, pourrait vous rendre hilare.
Avant même le déclenchement de la crise des subprimes, le cours de l’or avait triplé de 2006 à 2011. Depuis le vif recul de 2013 (-37%), le métal jaune est entré dans une phase de consolidation légèrement ascendante. Sur le graphique LT du tracker #Or (GBS) coté en euros, on observe qu’il vient de casser à la hausse une figure en drapeau vielle de + de 5 ans.
Par ailleurs, les banques centrales, font monter le poids de l’or dans leurs réserves : entre russes et chinois qui se délestent de leur Treasuries et le reste du monde qui se fatigue d’une Amérique dont la dette publique creuse son trou trumpien à marches forcées.
Rappelons que le #tracker Or GBS détient en collatéral de l’or Physique sous forme de barres attestées par la London Bullion Market Association (LBMA). L’encours de l’ #ETF, à 3 milliards (€), n’a rien de confidentiel.
Côté offre, les découvertes de nouveaux gisements progressent ainsi que les techniques de traitement, mais la contrainte écologique et l’usage de l’or dans les nouvelles technologies (smartphone) se conjuguent avec une demande pérenne en matière de joaillerie traditionnelle, pour écarter en principe le risque d’un excédent d’offre massif.
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