Un retournement de marché qui ne s'étend pas encore à tous les secteurs et où les mid et small caps résistent globalement en momentum relatif.
On observe que les secteurs où la prépondérance haussière domine encore représentent une bonne moitié du marché, les indices globaux donnant, eux, une lecture plus négative, du fait probable d'opérations de couverture de portefeuille qui pèsent sur les Actions appartenant aux grands indices.
Cependant, des secteurs jugés défensifs (Assurance, Banques, Alimentation, Transport, Santé) ou bien dynamiques et porteurs (BiotechTech, IT Services) conservent une inertie haussière résiduelle qui compense encore pour l'instant les secteurs réellement engagés à la baisse : Médias, Energie, Automobile, Construction.
C'est donc avec modération et sélectivité qu'il convient d'arbiter le portefeuille même si la légère reprise du marché obligataire en fait un refuge alternatif propice à quelques allègements.
Au plan international, Wall street est proche de ses plus hauts, même si la baisse du dollar ne permet pas à l'investisseur européen d'en extraire une performance significative s'il ne s'est pas couvert contre la devise US.
Les marchés émergents sont bien orientés. Il en résulte donc une impression d'excès de pessimisme européen dont la principale explication objective serait possiblement lié au risque à venir au cours des prochains trimestres sur le chiffre d'affaires export des grands groupes basés sur la zone euro.