MARCHES ACTIONS - Fortes anticipations boursières au regard de la reprise économique - Niveaux de PER (Cours / Bén. par action) très élevés par rapport aux normes historiques - De nombreux obstacles à vaincre avant un retour à la "normale" économique

Les actions de CAC 40

Marchés_Actions : Sans avoir atteints  des niveaux de valorisation qui les compareraient à des  Rembrandt ou à des Picasso, les ratios Cours / Bénéfices des valeurs qui apparaissent les plus sûres dans la crise se situent à présent entre 30 et 40 fois. Ce qui est très au-dessus des moyennes historiques dans un contexteéconomique dont on n'a pas encore cerné tous les contours. Notons qu'avant même l'apparition du virus Covid_19, les sociétés cotées avaient procédé depuis plusieurs années à des rachats effrénés de leurs propres titres. De plus, une sorte de "haine de la cotation" s'est emparée des investisseurs, si bien qu'on a eu pendant cette période très peu d’introduction de titres nouveaux en Bourse. De même, les augmentations de capital s'étaient raréfiées.

Les titres de l'indice EuroStoxx 50 les mieux orientés

L’actuelle reprise des marchés s'inspire visiblement de la recovery boursière de 2009, qui s'était cependant faite sur des reculs bien plus profonds et des niveaux de valorisation bien plus bas. Mais  la pratique des taux d'intervention des Banques Centrales (Fed aux Etats-Unis, BCE en one euro) ramenés proches du Taux Zéro, ainsi que le rachats  d'Actions via notamment des vecteurs d'investissement tels que Trackers / ETF par ces mêmes banques centrales, conjugué à l'engouement de certains gérants ayant fait des liquidités dans les portefeuilles et poussés en conséquence à réinvestir, l'espérance soutenue d'un hypothétique vaccin sortant comme par miracle du portefeuille de molécules des labos pharmaceutiques, tout un ensemble de facteurs a concouru à un état d’esprit «peu importe les niveaux de PER, vive la reprise». Voir nos tableaux. Ce fut «LA» grande leçon des marchés à la mi-mars.
Cette tournure implicite vers de nouveaux paradigmes boursiers et financiers va devoir affronter : la montée en flèche du chômage, les indignations sociétales comprimées par le confinement, l'hypothétique avènement d’un vaccin réel et efficace, des profils de reprise des PIB (Produit Intérieur Brut) qui restent de vastes inconnues, voire un virus renaissant tel le phénix de ses cendres.
Pendant ce temps, le réchauffement climatique n’attend pas : les déficits en eau et les incendies représentent des menaces existentielles pour l'Australie et d'autres contrées dans le monde.

Le marché s’accroche et favorise principalement des technos sociétales (Facebook, Twitter), des valeurs technos opérant en BtoB (Google, Microsoft), l'expansion des achats sur internet (Amazon), certains hardware technos (Apple), ainsi que diverses pharmaceutiques (Gilead) ou mirifiques biotechs qui découvriraient ce fameux vaccin tant attendu. Sans oublier des thématiques porteuses telles que la robotique ou le vieillissement de la population (silver age).
 

Les BIG caps européennes
Les Midcaps européennes
Les Small Caps européennes
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